Non aux campagnes de haine visant les citoyens français harkis !

04/08/2025

Depuis quelques temps, la communauté harkie fait l'objet d'attaques, injures ou profanations de ses lieux de mémoire sans aucune réaction des autorités publiques, en premier lieu du Gouvernement. Ainsi, la profanation de la stèle en mémoire des harkis à Avignon le 23 juillet dernier n'a donné lieu à aucune réaction, ni condamnation de ces actes odieux. Le ministre de l'Intérieur tout comme la ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants se sont murés dans un silence inacceptable !

Face à cette réalité, la député RN des Pyrénées-Orientales et membres de la commission nationale d'indemnisation des harkis (CNIH), Michèle MARTINEZ, a interpellé le Gouvernement sur les attaques dont fait l'objet la communauté harkie. Pour la députée représentant à l'Assemblée Nationale comme membre de la CNIH, il est urgent de condamner et de mettre fin aux "campagnes de haine en ligne visant les citoyens français harkis. Les citoyens harkis subissent constamment, y compris sur le sol français, des insultes et des tentatives d'intimidation car il y a plus de soixante ans, leurs grands-parents, leurs parents ou eux-mêmes ont choisi de combattre pour la France dans ce qui était alors les trois départements d'Algérie. Après l'indépendance et en violation flagrante des accords d'Évian, les harkis ont été systématiquement massacrés et n'ont trouvé leur salut que dans la fuite vers l'ancienne métropole, où les conditions d'accueil furent très souvent indignes. Plus de six décennies se sont écoulées. Alors que la France s'adonne à la repentance, jamais la moindre excuse n'a été présentée aux harkis par les autorités algériennes. Pire, des proxys d'Alger alimentent la haine sur le propre sol français. Le ministère des Affaires étrangères ne peut ignorer qu'à chaque épisode de tensions entre Paris et Alger, les Français harkis font face à un déferlement de haine en ligne, relayé sur le terrain. Face aux provocations algériennes, le ministère des Affaires étrangères ne cesse de prôner une attitude conciliante avec les autorités algériennes qui, elles, alimentent sciemment la haine de la France sur le sol algérien comme français. Dont acte. Elle souhaite savoir en quoi cette approche, que M. le ministre a pleinement fait sienne, est efficace pour protéger les citoyens harkis des campagnes d'intimidation menées depuis l'Algérie et relayées par ses proxys sur le territoire. Elle souhaite également connaître la réponse des autorités algériennes quand le ministre évoque le sort des harkis encore brimés et menacés pour ce qu'ils sont, sur le sol français. Si ce sujet, qui engage l'honneur et la sécurité des citoyens français, n'est pas évoqué dans les échanges bilatéraux, elle souhaite en connaître la raison".


Il appartient au Gouvernement, et notamment à Monsieur Jean-Noël BARROT, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, de protéger les familles de harkis contre ces attaques et injures. En tant que citoyens français, les harkis et leurs familles ont droit à la protection des plus hautes autorités du pays. Il en va de la République et de la citoyenneté française !